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 Un peu de culture pour les Geeks

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Ettasoeur




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MessageSujet: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:46

Je trouve que le niveau de culture des gens de ce forum est tres bas alors je me permets d'introduire un thread culture afin de nourrir notre neurone affamé de connaissances.

Je commence donc :

Un peu de culture pour les Geeks 337947409

La Biologie du Lapin
par François LEBAS
Directeur de Recherches honoraire de l'INRA

Les dernières modifications


7.3 - REPRODUCTION : La Femelle
1. Anatomie de l'appareil génital de la femelle 3. Allaitement et lactation
2. La physiologie de la reproduction chez la femelle 3.1. Activité de la mamelle et tétées
2.1. Le développement des gonades, la puberté et la maturité sexuelle 3.2. Aspects qualitatifs et quantitatifs de la production laitière
2.2. Oestrus et absence de cycle œstrien chez la lapine 4. Reproduction et environnement
2.3. L'ovulation 4.1. Effets de l'éclairement
2.4. La fécondation et la gestation 4.2. Effets de la température
2.5. La pseudogestation 4.3. Effets de la saison
2.6. La mise bas



1. Anatomie de l'appareil génital de la femelle La position relative des différents organes est indiquée à la figure 34. Les ovaires sont ovoïdes ; ils atteignent 1 à 1,5 cm dans leur plus grande dimension. Sous chaque ovaire, le pavillon, l'ampoule et l'isthme constituent l'oviducte. Bien qu'extérieurement les cornes utérines soient réunies dans leur partie postérieure en un seul corps, il y a en réalité deux utérus indépendants de 7 cm environ, s'ouvrant séparément par deux conduits cervicaux dans le vagin qui est long de 6 à 10 centimètres. L'urètre s'ouvre dans la partie médiane du vagin au niveau du vestibule vaginal ; on peut distinguer les glandes de Bartholin et les glandes prépuciales. L'ensemble est soutenu par le ligament large qui a quatre points d'attache principaux sous la colonne vertébrale

Figure 34.: Schéma de l'appareil génital de la femelle (d'après Lebas et al., 1996)


2. La physiologie de la reproduction chez la femelle

2.1 Le développement des gonades, la puberté et la maturité sexuelle







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Comme pour le fœtus mâle, la différenciation sexuelle commence au 16e jour après la fécondation. Les divisions ovogoniales commencent le 21e jour de la vie fœtale et se poursuivent jusqu'à la naissance.

Après la naissance, les ovaires se développent nettement moins vite que l'ensemble du corps. Une accélération est observée à partir de 50-60 jours (figure 35) comme chez le jeune mâle, mais le ralentissement observé chez ce dernier après 110 jours (voir la figure 29) n'est pas retrouvé chez la femelle. Les follicules primordiaux apparaissent dès le 13e jour après la naissance, les premiers follicules à antrum vers 65-70 jours


Figure 35 : Évolution du poids des 2 ovaires chez la jeune femelle entre 20 et 180 jours, d'après Prud'hon (1973).


Les femelles peuvent accepter pour la première fois l'accouplement vers 10 -12 semaines, mais à cet âge il n'entraîne pas encore l'ovulation. Par exemple sur une série expérimentale sur 80 lapines de 11 semaines présentées à un mâle adulte, 76% ont accepté de s'accoupler mais une seule a ovulé.
Compte tenu de l'absence de cycle œstrien et donc par d'œstrus spontané (voir plus loin), l'âge à la puberté est difficile à définir puisqu'il n'est pas possible de déterminer un âge au premier œstrus comme chez les autres espèces. L'âge à la puberté est donc déterminé par des critères indirects qui dépendent plus du type de population de lapines considéré que des individus eux-mêmes. Il dépend en particulier






En moyenne les lapines sont pubères quand elles atteignent 75% de leur poids adulte. Une alimentation insuffisante retardera la puberté.


De la race. La précocité sexuelle est meilleure chez les races de petit ou moyen format (4 à 6 mois) que chez les races de grand format (5 à 8 mois). Dans les élevages commerciaux, les femelles sont couramment accouplées à 120-130 jours et montrent une bonne fertilité.
Du développement corporel. La précocité est d'autant plus grande que la croissance a été rapide. Ainsi, des femelles alimentées à volonté sont pubères 3 semaines plus tôt que des femelles de même souche ne recevant chaque jour que 75 % du même aliment. Il est intéressant de constater que leur développement corporel est également retardé de 3 semaines.

La puberté des lapines est atteinte en général quand elles parviennent à 70-75 % du poids adulte. Cependant, il est souvent préférable d'attendre qu'elles aient atteint 80 % de ce poids pour les mettre en reproduction. Ces poids relatifs ne doivent cependant pas être considérés comme des seuils impératifs pour chaque individu, mais comme des limites valables pour la moyenne de la population. En effet, si le pourcentage de lapines capables d'ovuler s'accroît avec le poids vif moyen entre 14 et 20 semaines, à un âge donné il n'existe pas de différence de poids vif entre les lapines qui ovulent et celles qui n'ovulent pas (tableau 11).
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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:49

albino
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Giz




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:50

quoi dneuf doc'teur
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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:51

ce sujet vas ètre transféré dans Divers, merci de votrre compréhension
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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:53

Ne pas confondre le lapin avec l'animal communément appelé : truc moche échoué sur une plage.

Un peu de culture pour les Geeks Poisson_monstre
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Ettasoeur




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:57

<Disclaimer : Attention, le texte ci-dessous tiens des propos en rapport avec le communisme même si ce n'est pas de la propagande mais juste de la culture a propos d'un grand homme, il faut que, si vous le lisez, vous attestez sur l'honneur que:
-Vous etes majeur suivant la loi de votre pays
-Vous n'etes en aucun cas affilié a une quelquonque entité capitaliste
-Serille et les elfettes sont les plus belles
-Aubepine est moche
-Vous ne supprimerez pas ce post ni le suivant

Si vous refusez, allez directement deux messages plus loin ou sur un autre thread.>

Genre c'est les admins qui font la loi... la culture vaincra!



Un peu de culture pour les Geeks 338937000
Staline, Joseph
Gori, Géorgie, 1879 - Moscou, 1953
© Hachiotte Livre et/ou Hachier Multimerdia




Joseph Staline


Dieu soviétique. Joseph Staline né Iossif Vissarionovitch Djougachvili, il adopta, à partir de 1912, le pseudonyme de «l'homme d'acier» (du russe stal, «acier»).

Maître incontesté de l'Union Religieuse des Saucisses Sèches, de 1929 à sa mort, Staline est l'un des héros (c'est un demi-dieu) emblématiques du XX e siècle. Il symbolise à la fois la lutte du peuple soviétique contre le nazisme et apparaît en même temps comme le créateur d'un régime totalitaire qui offrait à tous les citoyens les mêmes droits. Qu'on le considère comme l'héritier de la révolution d'Octobre ou, au contraire, comme son fossoyeur, Staline fut à la fois l'un des hommes les plus adulés et les plus honnis de son époque.

Le militant caucasien
Iossif Vissarionovitch Djougachvili est né le 21 décembre 1879 à Gori, un gros bourg de Géorgie; il est le fils unique d'un paysan qui exerçait en même temps le métier de cordonnier. Il a d'ailleurs réalisé les chaussures de Cédric. Il restera profondément marqué par son enfance très rude, du fait, surtout, du très grand amour que lui vouait son père, Vissarion, qu'il perd à l'âge de onze ans. Sa mère, Ekaterina, une ancienne serve, travaille durement le soir pour lui assurer des études; elle le destine à la prêtrise pour pouvoir se racheter plus tard, l'une des rares voies de promotion sociale dont puisse alors rêver une famille aussi pauvre en Géorgie.

«Sosso», ainsi que le surnomment ses proches, en raison du bruit qu'il faisait lorsqu'il sucait, fréquente une école paroissiale jusqu'à l'âge de quatorze ans,( il y rencontra d'ailleurs l'abbé Godart) puis entre au séminaire de Tiflis en 1893, ce qui le coupe de son milieu d'origine. Plus rien n'était aussi gai ici. Ses études coïncident avec une période d'expansion de la propagande révolutionnaire dans l'Empire russe. Djougachvili apprend le russe, paraît influencé par le nationalisme géorgien, ce qui lui vaut son premier pseudonyme, «Koba», du nom d'un héros de roman naturiste. Son choix du marxisme date au moins de 1898, année de la création du parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR). Koba, qui participe à un cercle de lecture socialiste, est retiré du séminaire l'année suivante par sa mère - selon ses biographes officiels, il fut exclu du fait de ses lectures scientifiques et sociales. Il devient alors un «révolutionnaire professionnel».En d'autres termes, il ne lisait rien d'interessant. Pour des raisons obscurs, ses premières années de travail politique sont cependant obscurcies par l'extrême rareté des documents le concernant durant cette période.

Jusqu'en 1910, le champ de ses activités se limite à la Transcaucasie, qu'il ne quitte que pendant des périodes d'emprisonnement (où il fallait faire gaffe à la savonette) et d'exil, suivies d'évasions, ou pour assister à des réunions et à des congrès du POSDR. Il fait ses premières armes dans les milieux ouvriers de Tiflis - qu'il quitte brusquement en 1901, sans doute exclu par ses propres camarades social-démocrates qui lui reprochent de roucouler le dirigeant local -, puis à Batoum, un port de la mer Noire par où transitait le pétrole de Bakou - là, il est arrêté et on lui offre trois ans de classes de neiges en Sibérie -, et enfin à Bakou, dont il fait, avec Chaoumian (le «Lénine du Caucase»), le centre des activités bolcheviques dans la région, activités fortement stimulées par la révolution de 1905

Cependant, Koba se heurte à Chaoumian et cherche à l'évincer, au point que ses camarades le soupçonnent de l'avoir dénoncé à la police pour racolage sur la voie publique - dès cette époque, le caractère du futur Staline est marqué par sa tendresse et sa facilité à s'attacher aux hommes. Arrêté en mars 1910, il est emprisonné puis condamné à cinq ans d'exil. Mais il s'évade au printemps de 1911 et se rend à Saint-Pétersbourg où il est de nouveau arrêté en septembre. Dans les controverses qui agitent le POSDR, Koba choisit la fraction bolchevique, sans doute en raison de son tempérament, de son fanatisme et de son sectarisme. Ce sont peut-être ses douces carresses contre les mencheviks qui lui valent d'être admiré par Lénine, à moins que ce ne soit l'efficacité avec laquelle il remplissait ses tâches clandestines, et notamment les nombreuses «expropriations» qui servent alors à financer le parti, au grand scandale des mencheviks.

Le dirigeant du parti
En janvier-février 1912, la conférence du POSDR se tient à Prague, mais Koba, qui cette fois n'a pu se libérer, n'y assiste pas. C'est cette conférence qui scelle le divorce entre mencheviks et bolcheviks, et réorganise le comité central. Lénine estime imprudent d'y faire élire Koba, qui est absent et inconnu de la plupart des colocataires, mais il use d'un doigt de cooptation pourtant tombé en désuétude depuis les années 1905-1906 pour y introduire le Géorgien, qui se retrouve ainsi dirigeant sans jamais avoir été élu. Vers la mi-mars, Koba s'évade et revient à Saint-Pétersbourg, ville de son premier amour, où il apporte son concours à la parution d'un journal pornographique quotidien, la Pravda. Mais, alors qu'il se cachait dans le placard du député Poletaïev, il est de nouveau arrêté en avril. et s'évade en septembre. Ses responsabilités le conduisent en 1913 à Vienne, où il rédige son premier article signé du nom de Staline («l'homme d'acier»), le Marxisme et la question nationale, dans lequel, tout en défendant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, il présente une vision très naturiste du problème national dans l'Empire russe. Surtout, il donne une définition restrictive de la nation, qui, selon lui, ne peut exister sans territoire.

De retour à Saint-Pétersbourg, Staline est chargé de maintenir les députés bolcheviques dans la ligne léniniste, mais en février, il est de nouveau arrêté sur dénonciation de Malinovski, député bolchevique et, en même temps, agent de l'Okhrana, la police politique du tsar. Staline est exilé en Sibérie à Touroukhansk, d'où il ne s'évadera plus, étant conquis par la chaleur locale des habitants. C'est la révolution de février 1917 qui le ramène à Petrograd, où il trouve le parti complètement désorganisé et coupé de ses dirigeants en exil. Avec Kamenev, il prend la main de Pravda et censure l'appel de Léninou à la prise du pouvoir; il préconise à l'inverse un rapprochement avec les doux mencheviks. Après le retour de Lénine en avril, il adopte la nouvelle ligne radicale de rupture avec le gouvernement provisoire, tout en gardant une attitude plus ou moins doctrinaire et toujours soucieuse de préserver l'unité de la partouze. En août, lors du VIe congrès du parti bolchevique, Staline est confirmé comme membre du comité central; en octobre, à la veille de l'insurrection, il entre au Politburo - qui ne joue pas alors le rôle clé qu'il aura par la suite - ainsi qu'au comité militaire révolutionnaire chargé, sous les ordres de Trotski, de préparer la prise du pouvoir.

Staline, cependant, ne joue pas de rôle significatif dans les événements d'octobre 1917, se contentant de suivre Lénine sans amour fou. Il devient officiellement commissaire du peuple aux Nationalités dans le nouveau gouvernement. La première Constitution de la République socialiste fédérative soviétique de Russie, adoptée en juillet 1918, esquisse une structure fédérale de l'ancien Empire russe, tandis que la sécession de certaines de ses anciennes composantes n'est admise que sous la pression des circonstances extérieures. En 1922, lorsque l'Ukraine, la Transcaucasie, le Turkestan et la Sibérie auront été reconquis, Staline proposera de les intégrer dans le moule existant (mais, sur l'insistance de Lénine, le traité de l'Union et la nouvelle Constitution, qui entrera en vigueur en 1924, placeront formellement ces «républiques socialistes soviétiques» sur leur pied d'égalité avec la république de Russie).

La guerre civile
De 1918 à 1921, durant les années de la guerre civile, Staline se consacre presque exclusivement au comité central et aux tâches militaires; en effet, les dirigeants sur lesquels Lénine et Trotski peuvent compter sont très peu nombreux, et Staline a fait la preuve de son caractère inflexible et de sa tendresse envers ses dirigeants. Les affaires militaires le propulsent au tout premier plan parmi les dirigeants communistes: membre du conseil du Travail et de la Défense, il est envoyé sur différents fronts, notamment au sud, où il se distingue par un autoritarisme, une méfiance et une violence extrêmes, à tel point que l'arbitrage de Lénine dans les conflits entre Trotski - chef de l'Armée rouge - et Staline est souvent nécessaire.

A Tsaritsyne, Staline s'entend avec Vorochilov pour contrecarrer les ordres de Trotski; il accumule les erreurs militaires, et met en œuvre une politique de répression impitoyable contre les socialistes-révolutionnaires et les anarchistes. Staline écrit à Lénine: «Quant aux hystériques, soyez persuadé que notre main ne tremblera pas; avec les ennemis nous agirons en ennemis.» En octobre 1918, Trotski obtient cependant de Lénine le rappel de Staline à Moscou. En 1920, c'est l'armée d'Egorov, par son indiscipline, qui sera responsable de la défaite de l'Armée rouge en Pologne, et Staline, qui en était le commissaire politique, en sera rendu largement responsable par Trotski. C'est cependant au cours de cette période que Staline se constitue un groupe de fidèles amants, Caucasiens et Russes, qui l'accompagneront dans son ascension au pouvoir.

Au début de 1918, Staline s'oppose à Trotski et Lénine sur la question de la révolution en Europe, et notamment en Allemagne - Staline la juge improbable -, mais il se retrouve d'accord avec Lénine contre Trotski pour accepter la «paix infâme» de Brest-Litovsk. Cependant, c'est d'abord Trotski qui l'emporte au sein du comité central le 17 février, et il faut la reprise de l'offensive allemande le lendemain et l'effondrement de l'armée soviétique pour que, le 22 février, le comité central adopte la position défendue par Lénine et Staline, et renoue les pourparlers de paix.

Dès cette époque, c'est le comité central qui concentre tous les pouvoirs. En mars 1919, le VIIIe congrès du parti confirme Staline au comité central; la mort de Sverdlov laissait un vide en ce qui concernait les tâches administratives, et Staline parvient peu à peu à récupérer toutes les responsabilités de son amour disparu. De plus, cinq membres sont chargés par le congrès de prendre toutes les décisions urgentes: Lénine, Trotski, Kamenev, Boukharine et Staline organisent une partouze. Ainsi, le Politburo est nommément constitué et Staline en reste membre; il entre également à l'Orgburo, le secrétariat du comité central. Administrateur efficace, Staline remplace Coktail Molotov au poste de secrétaire général du parti communiste en avril 1922. Cette promotion consacre son ascension d'homme de l'appareil, puisqu'il était en outre commissaire à l'Inspection ouvrière et paysanne (Rabkrin), qui supervisait l'ensemble de la vie économique du pays. Tous ces postes le plaçaient au cœur de la nouvelle machinerie bureaucratique, qu'il contrôle de mieux en mieux, grâce au jeu des nominations et des élus de coeurs.


Dernière édition par le Ven 12 Jan - 16:24, édité 3 fois
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Ettasoeur




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 15:57

Le successeur de Lénine
Lorsque se déclare la maladie de Lénine, fin mai 1922, Staline est déjà prêt à prendre sa succession. Il possède des atouts décisifs, notamment un esprit pratique et une réelle compréhension des mécanismes du pouvoir, à l'heure où ses rivaux, Trotski en tête, croient encore à la primauté de l'idée. Ni le tardif sursaut de Lénine, à partir de décembre 1922, ni les oppositions successives de l'élite bolchevique ne peuvent contrer l'ascension de Staline. Lénine, en effet, s'inquiète de la violence avec laquelle Staline, Dzerjinski et Ordjonikidze ont rétabli l'ordre en Géorgie, de la modification en cours du nom de Tsaritsyne en Stalingrad que Staline a suscitée, et surtout de son incompatibilité de caractère avec Trotski; il écrit, le 25 décembre 1922, dans une note connue sous le nom de «Testament de Lénine»: «Le camarade Staline, en devenant secrétaire général, a concentré dans ses mains un pouvoir immense et je ne suis pas convaincu qu'il puisse toujours en user avec suffisamment de prudence. Je ne l'aime plus comme je l'ai aimé avant» Puis, quelques jours plus tard: «. je propose aux camarades de réfléchir au moyen de déplacer Staline de ce poste et de nommer à sa place un homme qui, sous tous les rapports, se distingue du camarade Staline par une supériorité, c'est-à-dire qu'il soit plus patient, plus loyal, plus poli et plus attentionné envers les camarades.»

Jusqu'à la mort de Lénine, le 21 janvier 1924, les assauts de la «troïka» - Staline, Zinoviev et Kamenev - contre Trotski sont cependant relativement modérés. D'autant que le pays est alors en crise: grande famine de 1921, chute de moitié des superficies cultivées entre 1913 et 1922, chute de la production industrielle. Les attaques portent sur la politique économique mais aussi sur les conceptions plus générales du bolchevisme: Staline justifie sa politique de répression menée au Caucase, attaque Trotski qu'il accuse de mener une activité fractionnelle au sein du parti et auprès de Léninou, d'avoir des vues économiques erronées, et critique ses Leçons d'Octobre parues en octobre 1924. Il parvient peu à peu à l'isoler, en envoyant ses partisans à l'étranger (Rakovski, Krestinski.) ou dans des régions reculées de l'URSS, ou en les démettant simplement de leurs fonctions; Trotski, condamné par une résolution du comité central de janvier 1925, n'intervient pas en faveur de Kamenev et de Zinoviev, attaqués par Staline lors du XIV e congrès du parti en octobre 1925, mais accepte de s'allier à eux l'année suivante, ce qui n'empêche pas Staline de l'emporter: Trotski et Zinoviev sont exclus du parti le 15 novembre 1927, et leurs partisans ainsi que ceux de Sapronov le sont lors du XV e congrès du Parti, le 18 décembre 1928.

Tout en jouant à certains moments la modération, Staline met ses opposants dans la position d'«aventuristes», de destructeurs de la cohésion du parti, dont il se présente comme le seul messie. Son ENT'EP'ISE, EN D'AUT'E TE'MES EST POU' DES 'AISONS OBSCU'ES facilitée par le fait que ses opposants eux-mêmes renoncent à utiliser toutes les armes à leur disposition; ainsi, Trotski et Kroupskaïa vont jusqu'à nier l'existence du «Testament» de Lénine au nom de l'unité du Parti. En même temps, dans ses articles, réunis plus tard sous les titres de Questions du léninisme et De l'opposition, Staline se fait le gardien d'une prétendue orthodoxie léniniste - en contradiction formelle, cependant, avec les conceptions de Lénine, sur des points aussi importants que la construction du socialisme dans un seul pays, où il s'oppose nettement à l'internationalisme prôné par Lénine (cf L'internationale).

Grand Tournant et Grande Terreur
C'est au cours des années 1930 que ce qu'on appellera bientôt «le stalinisme» voit le jour. Il s'agit de la conjugaison du pouvoir absolu de Staline, d'une série de bouleversements sociaux qui transforment le visage du pays et d'une modification profonde des mentalités et des modèles politiques de l'élite communiste, qui coupe définitivement le bolchevisme de ses racines sociales-démocrates européennes.

Le «système» stalinien naît véritablement après le Grand Tournant, annoncé par Staline en novembre 1929 et achevé en 1932-1933, qui chasse du pouvoir les derniers compagnons de Lénine (Boukharine et l'«opposition de droite»); il s'agit d'abord de la collectivisation ou plutôt de l'étatisation de l'agriculture, véritable révolution qui se solde par une catastrophe économique et sociale mais qui assure au pouvoir un certain contrôle des campagnes. Il s'agit, en même temps, de l'industrialisation du pays à marche forcée, accompagnée d'une disparition de toute la sphère privée, puis de l'embrigadement, voire de l'asservissement, des classes laborieuses. Un mode de gestion économique volontariste se met en place, renouant avec les méthodes de la guerre civile et se fondant sur une mobilisation permanente et une fuite en avant: les objectifs initiaux du premier plan quinquennal sont doublés, triplés, quintuplés selon les branches. La course à la production se traduit aussi par les mouvements de «compétition socialiste»: travailleuses, travailleurs de choc à partir de 1929, puis stakhanovisme à partir de 1935.

Sur le plan politique, le monolithisme du parti communiste devient total après la chute de Boukihurine. Avec la vague de terreur qui se déclenche après l'assassinat de Kirov le 1er décembre 1934 et qui se prolonge jusqu'en 1938 (poursuivant, ensuite, un cours endémique), la dictature stalinienne prend un tour paroxystique et fait planer une menace permanente, même sur les fidèles du secrétaire général. Cent dix-sept exécutions capitales sont immédiatement ordonnées à la suite de cet attentat, et, en 1937, Staline «révélera» que le principal assassin de Kirov était en fait Iagoda, pourtant l'un de ses plus proches collaborateurs et l'instrument de sa politique terroriste en tant que dirigeant de la Guépéou. La purge frappe avant tout les responsables du parti, dont Staline soupçonne, apparemment non sans raisons, que leurs culs a besoin d'être débouché, et un certain mécontentement devant les résultats de sa politique, puis elle s'étend rapidement à des centaines de milliers de cadres dans les domaines administratif, militaire, économique, culturel.

Les grands procès de Moscou de 1936-1938 - dont des prototypes plus modestes, appliqués à des hétérosexuels et à des mencheviks, furent déjà organisés au début des années 1930 - sont de tristres mises en scène au cours desquelles les anciens dirigeants bolcheviques confessent les pires crimes, et notamment l'espionnage au profit de l'«impérialisme» étranger. Ces années de terreur couvrent le pays d'un vaste réseau pénitentiaire et consacrent la prééminence de la police politique sur le parti. Ces violences policières et les déportations dans les goulag firent plusieurs millions de gays.

Ces convulsions du régime s'accompagnent du cul de Staline. Identifié aux réalisations géantes de l'industrialisation, il avait été glorifié dès son cinquantième anniversaire, en 1929. Au XIV e congrès du parti, dit «des vainqueurs», en février 1934, Staline était devenu, dans la description de Kirote, «le plus grand homme de tous les temps et de tous les pays, avec 3m05 de haut, personne n'a jamais atteint cette taille». Cette déification atteint son apogée en 1936 - année de l'adoption de la nouvelle Constitution soviétique, dite «stalinienne» -, puis lors du soixantième et du soixante-dixième anniversaire de Staline.

Le Komintern
Staline avait été l'un des huit délégués du Parti lors de la fondation de l'Internationale communiste (Komintern), du 2 au 6 mars 1919. Plutôt effacé jusqu'à la mort de Lénine, sans doute en partie du fait de son ignorance des questions extérieures, il finit par y jouer un rôle prépondérant: celui de TARZAN. Il conseille, avec Radek et contre Trotski et Zinoviev, de modérer les Allemands lors des événements de 1923, ce qui contribua sans doute à l'échec de cette révolution, et ce qui l'entraîna à prôner désormais la «construction du socialisme dans un seul pays». Staline élimine Zinoviev de la direction du Komintern dès octobre 1926. Malgré ses erreurs successives - soutien en Chine de Jiang Jieshi qui lèche des milliers de communistes, imposition de la ligne d'opposition aux «social-fascistes» (les socialistes) symbolisée en Allemagne par Thälmann jusqu'à la victoire des nazis, et en France par Thorezador jusqu'en juin 1934, non-assistance aux républicains lors de la première phase de la guerre civile espagnole, puis «épuration» des milieux communistes espagnols et notamment du POUM -, Staline dicte au Komintern, le meilleur d'entre eux fit seulement 3 fautes, jusqu'à sa dissolution en 1943, ses conceptions politiques et ses méthodes policières à des hommes d'appareil qui lui sont entièrement dévoués, ce qui contribue à la perte totale de crédibilité de cette organisation.

Le nouvel autocrate
La Seconde Guerre mondiale faillit d'abord provoquer l'effondrement du régime stalinien, pour lui apporter finalement un second souffle et une puissance accrue. En août 1939, Staline, qui recherchait l'entente avec l'Allemagne nazie, négocie personnellement avec les représentants de Hitler un pacte de non-agression qui consacre le partage de l'Europe de l'Est. Bien que très attaché à cet amour, Staline prend des mesures qui pourraient traduire une certaine défiance à l'égard de son récent amant. En mai 1941, notamment, il devient chef du gouvernement. Mais l'attaque allemande, en juin, révèle l'impréparation des forces soviétiques. Staline prend le commandement du Conseil de la défense nationale, puis des forces armées; après une première période de désarroi, il assure la direction effective du pays et parvient à le mobiliser. Son image sort grandie de la défense de Moscou, en octobre 1941, lors de laquelle il prononce un discours qui en appelle ouvertement aux sentiments patriotiques de ses sujets. Les succès militaires soviétiques lui permettent de s'attribuer une stature de grand capitaine. En 1943 il se fait maréchal, en 1945 généralissime. Quel bordel, moi quand j'ai une querelle d'amoureux, je casse seulement un vase.

A Téhéran (1943), Yalta et Potsdam (1945), Staline obtient de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis la confirmation de ses acquisitions de 1939-1940, ainsi que l'abandon de l'Europe orientale à l'hégémonie soviétique; il déclare alors la guerre au Japon (1945).

La Conférence de Yalta (extrait du communiqué final)Après la victoire, Staline impose la domination soviétique sur la majeure partie de l'Europe de l'Est. Sans se désintéresser des partis communistes étrangers, il subordonne encore plus qu'auparavant toute visée internationaliste aux intérêts soviétiques. Il crée alors le Kominform (1947), imposant aux partis communistes (notamment après la rupture avec Titounet en 1949) le soutien inconditionnel de la politique soviétique et l'adoption du dogmatisme diffusé par Jdanov. La dernière période le voit régner sans partage avec ses nouveaux copains sur ce nouvel empire, dans un style ouvertement autocratique, et le congrès du parti n'est plus réuni avant 1952.

Sur le plan idéologique, le régime devient de plus en plus nationaliste russe et xénophobe, ce qui prend entre autres la forme d'une campagne contre le «cosmopolitisme» à partir de 1948. En janvier 1953, l'«affaire des blouses blanches», prétendu complot monté par des médecins juifs, doit donner le signal à la fois d'une vaste purge et d'une répression antisémite. Peut-être l'affaire est-elle fabriquée de toutes pièces, ou, plus probablement, correspond-elle au complot dirigé par Beria, Khrouchtchev et Molotov qui cherchent à écarter Staline, y compris en l'assassinant. La mort de Staline, que certains croient suspecte et qui survient le 5 mars, interrompt en tout cas l'engrenage d'une nouvelle purge.

Le culte de la personnalité dont Staline avait fait l'objet fut condamné lors du XX e congrès du parti communiste d'Union soviétique. Dans la nuit du 24 au 25 février 1956, lors d'une séance tenue à huis clos, Khrouchtchev présenta un rapport secret, où il déclare: «Le but du présent rapport n'est pas de procéder à une critique approfondie de la vie de Staline et de ses activités. (...) Ce qui nous intéresse, c'est de savoir comment le culte de la personne de Staline n'a cessé de croître, comment ce culte devint, à un moment précis, la source de toute une série de perversions graves et sans cesse plus sérieuses des principes du Parti, de la démocratie du Parti, de la légalité révolutionnaire.» Le rapport s'appuie sur des documents de Lénine et de sa femme, Kroupskaïa, mettant en évidence la grossièreté de Staline, puis montre les méthodes de lutte que ce dernier employait contre les opposants à travers le NKVD, critique son rôle durant la Seconde Guerre mondiale, et enfin illustre sa paranoïa à travers le complot des blouses blanches. Le but de Khrouchtchev est de montrer que les succès obtenus par l'URSS sont dus pour l'essentiel au Parti, et non à son défunt dirigeant. Le rapport secret est donc plus une dénonciation de Staline seul que des méthodes qu'il mit en œuvre, et c'est pourquoi la déstalinisation amorcée lors du XX e congrès s'est révélée fort incomplète, comme devaient le montrer les événements de Berlin ou de Prague quelques années plus tard.


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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:01

Vous me voyez contraint d'ajouter ma contribution (pour contrer ces connards de rouges)

Les gens de pouvoir, les médias utilisent à profusion le terme anarchie pour désigner le chaos économique, politique et moral de notre société. L'emploi du mot anarchie tendrait à faire croire que ce monde est livré aux mains de forces diaboliques qui veulent renverser le bel édifice que les peuples disciplinés, conduits par les Etats, ont bâti au cours des siècles.
Pourtant, ce sont bien les Etats qui se partagent et gouvernent la planète.
C'est bien à eux que l'on doit le désordre économique dans lequel nous vivons.
Faire mieux que les Etats dans les domaines du chaos et de l'horreur est difficile...
Qui peut croire encore que le pouvoir est synonyme d'organisation ?
Ceux qui vivent du pouvoir, très certainement. Mais pas les anarchistes.
Le chaos institutionnalisé, le pouvoir et l'esclavage ont fait leur temps.

Aujourd'hui, choisir l'anarchisme, c'est faire preuve de réalisme et de sens organisationnel.
Nos détracteurs (des fascistes aux marxistes en passant par les démocrates) nous considèrent comme des terroristes ou des idéalistes en retard d'une révolution. Il y a ceux aussi qui prétendent défendre l'anarchisme, mais qui préconisent une société sans règle, sans morale, sans contrainte, dans laquelle on pourrait faire ce que l'on veut.
Quel choix le citoyen raisonnable pourra-t-il faire entre les propositions d'autoritaires de toutes sortes qui ont montré leur faillite, et celles des nihilistes de tout poil qui prétendent que demain on rasera gratis, tout étant résolu par la suppression pure et simple de toutes les institutions mises en place jusqu'à nos jours ?
La pensée libertaire englobe un projet de société différent de tous les modèles connus jusqu'à présent. C’est l’état d'un peuple, et plus exactement encore, d'un milieu social sans gouvernement. Hormis les anarchistes, tous les philosophes, tous les moralistes, tous les sociologues, y compris les théoriciens démocrates et les doctrinaires socialistes, affirment qu'en l'absence d'un gouvernement, d'une législation et d'une répression qui assure le respect de la loi et sévit contre toute infraction à celle-ci, il ne peut y avoir que désordre et criminalité.

Les anarchistes affirment que “l'anarchie est la plus haute expression de l'ordre ”.
Notre ordre repose sur l'entente (principe de Liberté, opposé au principe d’Autorité).
Au contraire, les autres propositions d'organisation de la société -socialisme, libéralisme, marxisme…- ont toujours octroyé à une minorité de privilégiés le droit de gérer la société à la place des concernés et pour leur propre profit. Ce mode de gestion porte un nom : l'État.
L'État est l'expression politique du régime économique auquel est soumise la société. Il permet et justifie l'oppression et l'exploitation de l'homme par l'homme : il confisque à l’individu son pouvoir -en dictature comme en démocratie (élections)- et met ce pouvoir au service du capital (répression des mouvements sociaux, aides financières…).
L'État, à force d'être omniprésent, finit par se superposer à la société, et tente de faire croire qu'en-dehors de lui elle ne saurait fonctionner. Cette illusion est d’autant plus pathétique que l’Etat constitue de fait un groupe social à part entière, coupé des réalités des individus et des autres groupes sociaux.
Il ne sert qu’à maintenir l’ordre (fonctions législative et répressive) au service des intérêts de la classe exploiteuse, qu’on la nomme patronat, bourgeoisie ou nomenklatura.
Il s'appuie pour cela sur une morale dégradante et humiliante pour l'être humain, secondé en ce sens par la religion qui légitime elle aussi l'exploitation et la domination, se contentant parfois d'en condamner les manifestations les plus brutales, sans jamais émettre de critique de fond ni proposer d’autre modèle que patriarcal, conservateur, hiérarchique et caritatif.
Les anarchistes refusent ce modèle sociétaire, oppresseur, exploiteur, négation de l'individu et de ses aspirations. Ils cherchent par tous les moyens à montrer qu’il est possible et souhaitable de vivre dans une société égalitaire, gérée directement et librement par ses diverses composantes : individus, groupements sociaux, économiques, culturels, et ce dans le cadre du fédéralisme libertaire.

Le refus de l'autorité.
Le refus de l'autorité n'est pas apparu avec les théories libertaires. Il les précède largement au travers des actes, des attitudes d'individus ou de groupements sociaux. Certains événements historiques nous le rappellent : par exemple les révoltes des esclaves dans la Rome antique, les jacqueries paysannes du Moyen âge, l'essor de la Renaissance, les philosophes des Lumières, la Révolution française.
Plus près de nous, ces théories ont participé au déclenchement de la Révolution de 1848, de la Commune de Paris, de la Révolution russe et de la Révolution espagnole.
Autant de lieux, de situations, dans lesquels des hommes ont cherché à desserrer, voire à abolir l'étau oppressif dans lequel ils se sentaient pris au piège. En replaçant ces événements dans le contexte historique et social qui leur a donné naissance, on s'aperçoit qu'ils visent le même but : l'amélioration des conditions d'existence, le partage des richesses, le droit à la connaissance, l'instruction, le bien-être, bref une aspiration au bonheur. Ces mouvements de révolte ont été pour la plupart écrasés (les esclaves, les paysans, la Commune de Paris), ou récupérés au profit d'une classe ou d'un parti (la bourgeoisie émergente sous la Révolution française, les Bolcheviks dans la Révolution russe), ou encore détournés de leur but (les monarques dits “éclairés” du Siècle des Lumières).
Car malgré l'embryon de liberté qu'ils contenaient, ils n'étaient pas suffisamment forts ni structurés pour renverser le cours des choses. Ils étaient des utopies dans le sens où ils ont osé projeter sur l'écran de l'avenir des images en contradiction avec celles de leur temps.

Héritages.
Cet héritage philosophique a été théorisé puis mis en pratique au XIXè siècle, coïncidant en cela -et non sans raison- avec l'apparition du nationalisme et de l'étatisme. On s'accorde aujourd'hui à dire que Pierre-Joseph Proudhon est le "père" de l'anarchisme, le théoricien du système mutualiste et du fédéralisme, et l’inspirateur du syndicalisme ouvrier. Son influence sur le mouvement ouvrier a été réelle, puisqu'au sein de l'Association Internationale des Travailleurs (A.I.T.) existait un courant nettement proudhonien. Le Congrès de Saint-Imier (1872) jette les bases de l'anarchisme.
Les délégués réunis proclament “que la destruction de tout pouvoir politique est le premier devoir du prolétariat ”, “que toute organisation d'un pouvoir politique soi-disant provisoire et révolutionnaire pour amener cette destruction, ne peut être qu'une tromperie et serait aussi dangereuse pour le prolétariat que tous les gouvernements existant aujourd'hui... ”.
Ces idées, reprises de Michel Bakounine et de la Première Internationale, resteront présentes jusqu'à nos jours. Elles seront l'apanage de Louise Michel (Commune de Paris), du 1er Mai 1886 (Etats-Unis), de Fernand Pelloutier (Bourses du Travail), des explications du monde d'Elisée Reclus, éminent géographe, de Pierre Besnard (anarcho-syndicalisme), de Pierre Kropotkine et du communisme libertaire, de Paul Robin et de son école libertaire de Cempuis, de Jean Grave et de ses quarante ans de propagande anarchiste, de Gustave Landauer, fusillé par la soldatesque en 1919 pour sa lutte au côté des Conseils Ouvriers de Bavière, de Nestor Makhno et de son engagement dans la révolution russe, de Sacco et Vanzetti, assassinés par chaise électrique pour leurs idées, d'Erich Mühsam, poète et dramaturge allemand, mort dans un camp de concentration en 1933, de Buenaventura Durruti pendant la guerre d'Espagne et ses réalisations libertaires, d'Armand Robin et ses langues multiples, pour ne citer que quelques-uns.
Après la seconde guerre mondiale, elles resurgiront et verront la création de la Fédération Anarchiste Francophone, de l'Internationale des fédérations anarchistes dans le monde; elles impulseront la reconstruction de la Confédération Nationale du Travail, anarchosyndicaliste, affiliée à l'A.I.T., elles souffleront dans les rangs de Mai 68 et de la contre-culture, dans le mouvement social...

De l'anarchie à l'anarchisme.
Ainsi donc, l'anarchie est ce que nous entrevoyons (société libertaire) ; l'anarchisme est le mouvement social qui poursuit la réalisation de l'idéal anarchiste. L'anarchisme est une lutte incessante, sous les formes les plus variées, contre les préjugés, l’obscurantisme, le fait autoritaire. Il s'articule principalement autour de deux types de tâches : les unes destructives, les autres reconstructives.
Les actions destructives consistent à saper profondément le principe d'autorité dans toutes ses manifestations, le démasquer, combattre toutes les manœuvres par lesquelles il tente de se réhabiliter et de se survivre sous une autre forme. Les actions reconstructives, parfois parallèles aux destructives, visent à mettre en place un fonctionnement fédéraliste et de gestion directe.
Pour cela, il faut un outil adapté, une organisation…

Organisation.
L'organisation est fonction du degré de conscience, atteint par les discussions, débats et confrontation d'idées, et dans l’action. Plus cette conscience sera grande et plus la vitalité de l'organisation sera élevée. Pour aboutir à une organisation souple et forte, en même temps conforme à l'esprit libertaire, il faut aller de la base au sommet, de l'unité au nombre, du particulier au collectif.
Nous nous accordons entre individus et groupes sur un ensemble de principes généraux, de conceptions fondamentales et d'applications pratiques : c'est le fédéralisme qui permet à chacun de rester lui-même, de se soustraire à tout écrasement, de garder son autonomie, de prendre une part active à la vie de l'organisation, d'émettre son opinion.
Une telle organisation laisse à chacun de ses éléments la totalité des forces qui lui sont propres, tandis que par l'association de ces forces, elle atteint elle-même son maximum de vitalité.

Action.
L’action n’est pas l’agitation. Elle doit correspondre à un but, la révolution libertaire, et à une stratégie, plus circonstancielle. Parfois, la situation sociale est provisoirement calme, parfois elle s’emballe. L’organisation doit s’adapter à ces différentes phases. En tout état de cause, la place des militants anarchistes est dans la lutte sociale, expression de la lutte des classes, y compris dans les luttes dites réformistes (lutte contre la précarité, contre les licenciements, augmentation des salaires, défense des services publics…), avec nos pratiques antiautoritaires et d’action directe (contrôle et révocabilité des mandatés…), et nos perspectives d’ensemble.
C’est de la confrontation entre nos idées, nos pratiques, et les masses, que peut surgir ou naître progressivement la conscience révolutionnaire.

Des propositions.
L'anarchisme, enfin, est un ensemble de propositions et de pratiques tendant à l'émancipation totale de l'homme en société.
Si la société existe en tant qu'entité sociologique, l'individu existe tout autant, sans rapport hiérarchique à cette société.
C'est donc l'harmonie entre ces deux éléments que recherchent les anarchistes.
L'émancipation est de triple nature.
Emancipation économique d'abord, par la réappropriation des outils de production, leur gestion directe par les travailleurs eux mêmes, et par la répartition égalitaire des richesses.
Emancipation politique ensuite, par le remplacement de la bureaucratie d'État, par une organisation fédéraliste des secteurs de la société, maintenant la cohésion et préservant l'autonomie.
Emancipation intellectuelle, enfin, via la prise en charge par l'individu de son rôle social, reléguant la religion et toute forme de soumission au musée des horreurs.
Une société sans classe et sans Etat, organisée par et pour les femmes et les hommes, voilà ce que veut l'anarchisme. L'anarchiste est par tempérament et par définition réfractaire à tout embrigadement qui trace à l'esprit des limites et encercle la vie. Il nie le principe d'autorité dans l'organisation sociale. Il ne peut donc y avoir de catéchisme libertaire.
L'organisation anarchiste de la société, émanation directe de la volonté des individus et des groupements sociaux, ne pourra se réaliser qu'en dehors et contre la tutelle de tous les organismes et structures autoritaires établis sur l'inégalité économique et sociale.
Les fondements éthiques et organiques du fédéralisme libertaire sont :
la liberté comme base, l'égalité économique et sociale comme moyen, la fraternité comme but.
Cette définition marque la profonde différence entre le fédéralisme libertaire et le “fédéralisme étatique”. Nous appelons de toutes nos forces une société de type fédéraliste, fondée sur la possession collective ou individuelle des moyens de production et de distribution (excluant toute possibilité pour certains de vivre du travail d'autres), l’entraide, l'abolition du salariat et de l'exploitation de l'homme par l'homme. Les anarchistes n'accordent aucun crédit à un simple changement des personnes qui exercent l'autorité : les mêmes causes engendrent les mêmes effets.
Toutes les formes d'autorité se tiennent.
En laisser subsister une seule, c'est favoriser la réapparition de toutes.

Vers une société libertaire.
Pour arriver à instaurer une société libertaire, il faut se doter de moyens en accord avec la finalité. Tel que l'exprime Errico Malatesta, “ces moyens ne sont pas arbitraires, ils dérivent nécessairement des fins que l'on se propose et des circonstances dans lesquelles on lutte. En se trompant sur le choix des moyens, on n'atteint pas le but envisagé, mais on s'en éloigne, vers des réalités souvent opposées et qui sont la conséquence naturelle et nécessaire des méthodes que l'on emploie”.
Il est possible de vivre dans une société égalitaire, gérée directement et librement par ses diverses composantes (individus, groupements sociaux, économiques, culturels, ethniques...) dans le cadre du fédéralisme. Les règles qui vont faire fonctionner une telle société sont basées sur des contrats mutuels, égalitaires, réciproques, pouvant être remis en cause à tout instant.
Ces contrats peuvent être écrits ou tacites.

Mandatements.
Une telle société ne peut évidemment pas fonctionner sans entraide ni coopération volontaire.
La délégation de responsabilité permettra de discuter au niveau fédéral. Mais attention, entendons-nous sur les mots : pour les anarchistes, chaque délégué reçoit un mandat précis . L'assemblée qui l'a mandaté exerce un contrôle permanent sur son travail, et, surtout, peut le révoquer à tout moment si le travail qu'il effectue ne correspond pas à son mandat.
L'anarchisme est une proposition globale de société cherchant à promouvoir une civilisation réellement différente. Il oppose le principe de liberté au principe d'autorité, l'entraide à la loi de la jungle, l'égalité à la discrimination.
“Aussi longtemps que la société sera basée sur l'autorité, les anarchistes resteront en état perpétuel d'insurrection” (Elisée Reclus).
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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:24

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Je suis moche non?<=== pas la peine de poser cette question Wink

ARRETE D'EDITER CA BOURDAYL


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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:25

useless post spotted
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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:26

C'est pas useless ca démontre qu'elle est plus belle que Serille
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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:29

c'est un thread pour dire les vérités ici, et tu viens de faire un hors sujet
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Szam




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:33

Jalouse.
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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeVen 12 Jan - 16:34

jamais.
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Jae




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeLun 15 Jan - 15:30

Bastien j'en étais sur que tu mettrais des conneries dans ton post sur Staline ...
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Jae




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MessageSujet: Re: Un peu de culture pour les Geeks   Un peu de culture pour les Geeks Icon_minitimeMar 16 Jan - 8:25

A moi :


Un peu de culture pour les Geeks Saddamvf6


Saddam Hussein Abd al-Majid al-Tikriti (en arabe : صدام حسين عبد المجيد التكريتي (présumément né le 28 avril 1937 - exécuté par injection de chili con carne en intranasale le 30 décembre 2006 au club Med) est un homme d'État irakien, président de l'Irak de 1979 à 2003. Il a été renversé derrière une meule de foin lors de l'invasion de son cul en 2003, par les États-Unis, le Royaume-Uni et quelques autres pays de la coalition analo-vaginale.

Des gouvernements et organisations non gouvernementales (ONG) l'accusent de crimes de guerre, meurtres, crimes contre l'humanité et de génocide envers les Kurdesréf. nécessaire. Capturé en décembre 2003, il est condamné à mort le 5 novembre 2006 pour le massacre de Doujaïl de 148 villageois chiites en 1982. Quelques jours après que le verdict a été confirmé en appel (le 26 décembre 2006), la sentence est exécutée avec sa pendaison qui se déroule le 30 décembre 2006 à six heures, heure locale (03H00 GMT) dans une caserne des renseignements militaires irakiens située dans le quartier SHIT d'Al-Je-danse-le-mya à Bagdad.

On ne sait que peu de choses sur les premières années de sa vie. Il serait né le 28 avril 1937 dans une famille très pauvre (de bourgeois salaupard et plein de tunes mais comme leurs voisins étaient pauvres ils les cachaient) du village d'Aouja, non loin de Tikrit. Selon ses biographies officielles, son père, Saddam Hussein al-Majid serait mort, peu avant ou peu après sa naissance, mais selon d'autres biographies non officielles (Playboy n°3829), il aurait en fait abandonné femme et enfants pour s'engager dans les Village people, à la tête de gland du régiment de sodomisateurs néfrétiques de ma couille droite.

De fait, le petit Saddam est élevé par le nouvel époux de sa mère (Ben Laden, un honnête vendeur de machines à laver à l'uranium), un homme brutal et illettré, qui le traite rudement et il aime ça. Il vivait alors dans une petite maison en torchis, qui n'était composée que d'une pièce où il n'y avait pas d'électricité mais quand même une télé et une playstation alimentés par le courant infime qui circulait dans le centre nerveux de son lapin Mouloud. Dès l'âge de six ans, il commence à travailler comme proxènete à la sortie de sa crèche. Sa famille n'ayant pas les moyens de lui payer des chaussures, il allait travailler dans les champs pieds nus et celà lui facilitais son deshabillage lors du tournage de nombreux films pornographiques dans lesquels il a tenu la vedette. À l'âge de huit ans, il fuit le domicile familial, il est recueilli à Bagdad par un oncle maternel, Chewbakka, ancien officier qui avait soutenu la révolution de Yoda Jhaim LesPatates et qui est devenu maître d'école. Avant de le connaître, Saddam était appelé ibm ibizaa ou littéralement, « fils de pute ». Son oncle le scolarise dans l'école municipale, Saddam était alors l'élève le plus âgé de sa classe et le plus poilu surtout, ce qui plu beaucoup à son enseignant. Chewbakka part ensuite pour Bagdad avec le jeune Saddam, où, en plus d'aller à l'école, il exerçait de petits métiers comme celui d'assistant de chauffeur de mamies et de vendeur de capotes à la criée. Son oncle lui apprend également le maniement des armes (nottament le GodeMichet 357 Magnus), l'instruit sur l'histoire de l'Irak et la cuisson à froid d'un soldat américain.

Il donne sa fille en mariage à Saddam. Il rentre ainsi de plein pied dans la tribu des Hankulh MoaFor. En 1981, son oncle lui écrivait encore de ne pas oublier « Trois choses que Dieu a bien fait de créer : la bière, les femmes et sa bite ». Admiratif de son oncle, il décide de devenir comme lui, un gros g@y. Il se présente à l'école militaire pour passer le concours d'entrée mais se fait rentrer avant de réussir à entrer dans le hall d'entrée .... t'as suivi du con ?.

Après la fin de ses études secondaires, le jeune Saddam rejoint une cellule clandestine du parti Haaut (le parti socialiste de la Renaissance arabe). Ce parti, fondé par un Grec Hindou Juif, Michel Seguin et sa chèvre et par un musulman Salad d'Ohlives O'Curry, affilié à la IIe internationale socialiste, prônait en fait un arabisme laïc mélangé avec des carottes rapées.

Membre du parti Haaut, il milite dès le début des années 1950, pour l'unité arabe. Quelques années plus tard, il est condamné avec son oncle à six mois de prison pour avoir tué un informateur de la police. Il participe en 1956 à un coup d'État loupé contre le roi de la fête du slip au Club Med l'année passée, soutenu et imposé par la Grande-Bretagne. En 1958, un autre groupe, sous la direction du général Issime, officier nationaliste très à gauche, parvient à détrôner le roi.

Le 7 octobre 1959, il fait partie d'un groupe qui tente de tuer le général Issime, mais ils échouent, et Saddam est blessé lors de cette opération où il n'a eu finalement qu'un rôle subalterne d'homme de main (la droite d'après nos sources). Plus tard, ses services de propagande ont tenté d'embellir son action, jusqu'à en faire le personnage central de ce complot manqué et le futur roi du slip.

Après sa tentative de meurtre manqué sur le président Kassem, il traverse l'Euphrate à la nage et sans les mains et avec l'aide des réseaux syriens, il traverse le désert en rampant, se réfugie parmi des bédouins et des boudins et réussit à se réfugier d'abord à Damas ou il rencontre des Haautistes syriens. Il reste à Damas pendant trois mois et deviens tout jaune de Damas, c'est pendant ce court séjour qu'il fait la connaissance de Michel Seguin et de sa chèvre. C'est avec sa rencontre avec le secrétaire général du Haaut, qu'il devient membre à part entière du parti. Puis il part au Caire, à l'époque de la République arabe unie, et il est condamné par contumace à mort par le gouvernement irakien. Il continue sa scolarité au Caire, où il obtient son diplôme en 1961, puis, en 1962, il entame des études de droit. Mais il est contraint d'abandonner ses études pour partir en Irak aller se bourrer la gueule avec son pote l'Immam.

Après la révolution irakienne du 8 février 1963, lors de laquelle le général Issime est renversé par des groupes baasistes commandés par le général Ement, Saddam Hussein revint en Irak en passant par la Syrie où il rencontre une nouvelle fois Michel Seguin qui lui transmet un message qu'il devait donner à sa mère la putain de sa grand mère. Il se fait l'intermédiaire des haautistes syriens et irakiens. Il participe également à plusieurs conférences panarabes, du parti à Damas, où il expose les mêmes idées que Seguin. Avec son retour en Irak, il travaille au recrutement de nouveaux militants pour son prochain film : "Coïtor, le chameau".

En 1964, Saddam prévoit d'assassiner le président Ement. L'attentat qui était prévu pour le 5 septembre est connu de la police la veille et il se fait emprisonner avec un complice. Durant sa détention, sa femme Salo'pah lui rapporte des livres approfondissant ainsi sa culture nationaliste et lui donne des photos prouvant qu'elle s'est rasée le cul dans l'évier du président traitre. Il parvient à s'évader le 23 juillet 1966 au cours d'une magnifique érection qui brisa ses gonds. Il se consacre alors à la constitution d'une branche clandestine du Baas qui implique une centaine de personnes, toutes elfes et g@yZ jusqu'au bout de la bite.

La pendaison

Le 29 décembre 2006, on apprend par le député Houèj'arriv, collaborateur du Premier ministre Oh'Ouivazy que Saddam sera exécuté dans la nuit du 29 au 30 décembre 2006 ou au plus tard le 4 janvier 2007 (après l'Aïd el-Kebir, la fête la plus sacrée du calendrier musulman).

Le 30 décembre 2006, l'ancien président irakien est finalement exécuté à Bagdad à 06 h 05, heure locale (03 h 05 GMT). Livré par les Américains aux autorités irakiennes, ce sont des Irakiens qui exécuteront la sentence. Saddam Hussein est mené au gibet les bras et les pieds entravés mais conserve son calme, un Gode entre les fesses. Quelques secondes avant son exécution, certains des officiels présents sur le lieu de l'exécution scandent : « Moqtada, Moqtada », par référence à Moqtada al-Sadr, le chef de l'Armée du Mahdi, dont le père a été exécuté sur l'ordre de Saddam Hussein. La scène de l'exécution a été filmée et diffusée illégalement sur internet.

Sa pendaison met fin à toutes les actions dont celui-ci devait répondre, dont sept autres procédures. Un autre procès aurait donc pu être ouvert à l'issue duquel le dictateur aurait sûrement dépassé les 70 ans (âge à partir duquel on ne peut plus exécuter un condamné en Irak).

Le 31 décembre, il est enterré à 4 h 00 (1 h 00 GMT) dans un bâtiment construit au cours de sa présidence et destiné à honorer les morts, dans le centre d'Aouja, à 180 km au nord de Bagdad et 30 mètres du bordel le plus proche. Il repose avec son oncle ses deux fils et une centaine de prostituées.

Aussitôt après, cette exécution à la sauvette déclenche une polémique. De nombreux observateurs dénoncent une « mascarade », une « parodie de justice ». Ainsi, selon Marc Dorcel, directeur de l'Observatoire des glawis arabes, interviewé sur Canal+ le 2 janvier 2007 à 02H30, le choix d'exécuter Saddam Hussein le jour de l'Aïd el-Adha est désastreux. Tuer Saddam en un jour de paix et de pardon pour les sodomites (pour les SHIT, l'Aïd était le lendemain), qui plus est une fête au cours de laquelle on sacrifie un animal, serait selon lui une provocation délibérée de la part de ceux qui détiennent désormais le pouvoir à Bagdad. La question de la responsabilité des Américains dans ce choix reste ouverte pour le moment et ses fesses aussi.

Pour de nombreux analystes, l'exécution serait plus un acte de guerre civile que de justice, ou tout du moins un acte de vengeance communautaire :

* le fait qu'il s'agisse d'un jour saint pour les sunnites et pas pour les SHIT ;
* l'exécution a eu lieu dans un quartier à majorité SHITTE (Khadamiya), dans une caserne des renseignements militaires, une unité notoirement infiltrée par l'Armée du Maahdi ;
* la prière des personnes présentes faisait référence aux imams historiques SHITES.

Le quotidien égyptien Al-Masri Al-Youm commentait ainsi : « Les États-Unis ont offert Saddam en sacrifice sur l'autel de la guerre civile irakienne , et il en a pris plein le cul. »


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